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Article rédigé par Pierre FRANÇOIS

Fraîcheur et merveilleux.


« La Rivière à l’envers » est un spectacle pour jeune public qui plaira aussi aux accompagnants. Il est tiré du livre éponyme, désormais un classique de la littérature jeunesse, qui a reçu en 2002 le Prix des incorruptibles.


Pour restituer la richesse du conte, la mise en scène a fait le choix d’un rythme enlevé, ce qui met bien en valeur les différentes situations auxquelles est confronté Tomek, le héros devenu amoureux d’Hannah, qui lui a demandé le seul article qu’il n’avait pas dans  son magasin : une goutte d’eau de la rivière Qjar – laquelle coule à l’envers et rend immortel – pour son petit oiseau bien mal en point.


En recueillir est d’une simplicité enfantine : il suffit de traverser la forêt de l’oubli et de naviguer en évitant de passer sous l’arc-en-ciel ou de cueillir la fleur qui rend fou. Plus facile à dire qu’à faire, c’est ce que lui révèlent quatre personnages hauts en couleur qui, tous, apportent une touche de fantaisie, et parfois de sagesse, à ce conte (rappelant pour certains le style de Michel Oslo ou Hayao Myazaki)  qui prend parfois des allures de roman-feuilleton.


On est tous pris par le récit. Et même si on devine bien que les choses ne sont jamais aussi facile qu’annoncées, on reste haletant. C’est simple : dès l’exposé du contexte, dès la première minute, la récitante (qui incarne aussi Hannah) captive son monde. Le personnage de Tomek est plein d’une spontanéité juvénile et d’un entrain qui dynamisent. Quant aux personnages dits secondaires, ils possèdent chacun une identité forte et sont porteur d’un message original. Bref, on ne s’ennuie jamais et les comédiens nous font voyager avec bonheur dans l’univers merveilleux du conte.

Source :
http://www.holybuzz.com/2017/10/theatre-la-riviere-a-lenvers-de-jean-claude-mourlevat-au-melo-damelie-a-paris/

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